Le Parc d'Isle

Restauration des rives des étangs du Parc d'Isle

Certaines rives des étangs bordant le parc d’Isle sont très érodées.
Pour cela, la restauration des rives des étangs le long du parc d’Isle est conduite depuis plusieurs années.

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Certaines rives des étangs bordant le parc d’Isle sont très érodées. En certains endroits, plus aucune végétation naturelle n’arrivait à s’y maintenir et la berge se « rongeait » inexorablement. Plusieurs raisons peuvent être mises en cause : le piétinement, la surconcentration d’oiseaux, la tonte intensive… espérer que les berges dégradées se « cicatrisent » en limitant radicalement ces contraintes n’est pas une solution suffisante.
Pour cela, la restauration des rives des étangs le long du parc d’Isle est conduite depuis plusieurs années.
Le recours à des moyens naturels est privilégié et notamment les produits mis en œuvre. Il faut rappeler qu’au marais d’Isle, chaque année en automne ont lieu des travaux d’entretien des roselières. Cela génère de grands volumes de pailles de roseaux et de branches de saules. Ces matériaux naturels sont recyclés sur place et notamment le long des berges.
C’est en automne-hiver que la restauration des berges a le plus de chance d’être efficace : la végétation est en dormance et la faune ne sera pas perturbée durant le chantier.
Ici, le courant est faible et permet au moyen du tressage de branchages de saules entre des pieux de saules de délimiter la berge à recréer ; le cœur de la berge est ensuite emplit de branchages de saules. En surface, de la paille de roseau est déposée et constitue le « tapis » de la berge. Des touradons de Laîches sont disposés en bordure de rive pour lui constituer une ceinture.
Les pieux et branchages de saules ainsi que les touradons bouturent et prennent racines dès le début du printemps et facilitent ensuite le déploiement des plantes accessoires dont les graines sont apportés par la dissémination naturelle qui s’opère avec le vent et la nappe d’eau.
La faune (oiseaux, insectes, poissons…) peut ensuite s’installer, nicher et se nourrir naturellement sur cette berge et à son pied.
 
Cet automne, c’est en bordure du petit étang à l’entrée du parc d’Isle que quelques dizaines de mètres supplémentaires ont été restaurés avec l’équipe de l’AIPSQ (l'Association Insertion du Pays Saint-Quentinois).