Homblières

Tradition, modernité et vie culturelle intense : bienvenue à Homblières !

Informations annexes au site

La commune d'Homblières

Un joli parc boisé, un petit cours d’eau, la noblesse d’un portail, témoin d’une abbaye et d’un château disparus, une église vénérable et un vieux presbytère sur le chemin de l’armistice, des fermes anciennes et des maisons de tisseurs,…voici décrit en quelques mots le patrimoine naturel et historique d’Homblières.

Selon la tradition, c’est vers 650 que saint Eloi, évêque de Noyon, fonda une abbaye dans ce vallon humide et boisé. Ce monastère, peuplé d’abord de moniales, fut illustré par une sainte femme, Hunégonde, qui en devint abbesse (entre 672 et 690). La naissance du village peut être datée de cette époque.

En 948, les religieuses furent remplacées par des moines bénédictins. Sous la protection des papes, des rois de Frances, des comtes de Vermandois et autres seigneurs, l’abbaye royale Notre Dame d’Homblières connut prospérité et notoriété. Les reliques de Sainte-Hunegonde , qui avaient été placées dans une châsse dès 948, furent mises à l’abri derrière les murailles de Saint-Quentin pendant les périodes troublées (guerre de Cent Ans), puis revinrent au village en 1679.

L’église paroissiale actuelle, dédiée à saint Etienne, est une reconstruction, en 1634, d’une église beaucoup plus ancienne, malmenée au cours des siècles.

A la Révolution, l’abbaye fut vendue comme bien national et transformée en carrière de pierres. A son emplacement sera construit, à l’époque napoléonienne, un château bourgeois dont les propriétaires vont remanier le porche d’entrée de la défunte abbaye.

Le village bruissait autrefois du « tipe-tape » des métiers à tisser ou à broder installés dans les caves voûtées des maisons. On remarque encore les emplacements, aujourd’hui murés, des « blocures », ces larges ouvertures qui permettaient d’éclairer le travail des ouvriers.

A la Grande Guerre, le village fut occupé par les Allemands. Ceux-ci élevèrent dans le bois du Parc, un monument à la mémoire de leurs camarades tombés en 1917, sur la ligne Hindenburg. Lors de leur repli, en octobre 1918, le château fut détruit par une mine.

Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1918, les plénipotentiaires allemands, en route vers Rethondes pour signer l’armistice, firent une halte au presbytère d’Homblières, devenu le quartier général du général Debeney.

De ce riche passé, subsistent un vénérable portail, une église pittoresque, des caves et des souterrains secrets, ainsi qu’un platane remarquable, planté en 1770, et qui trône au milieu d’un joli parc arboré.

Un patrimoine à découvrir, seul ou en groupe, avec le greeter local, Gérard Monsieur, que vous pouvez contacter sur le site :

http://www.jaimelaisne.com/Greeters

(Un greeter (traduction du mot « hôte », en anglais) est un habitant qui propose à un visiteur de lui faire découvrir bénévolement et en toute convivialité, son coin, son village, sa région, dont il est fier et passionné, comme le ferait un ami.)

Le Maire

Le Maire de la commune d'Homblières est Francine GOMEL

La commune est aussi dotée...

De commerces

D'artisans

  • Menuisier agenceur
  • Installateur de chauffages

D'une équipe de foot

D'une maison d'enfants à caractère social

Lieu remarquable

Vous pouvez découvrir la magnifique porte de la chapelle située dans le Parc, rue Sainte-Hunegonde.

S'y rendre

Voir et revoir